Les foires internationales et le succès à l’étranger

Après le succès de la foire agricole de Montréal, Pierre « ouvre la machine » pour faire connaître son entreprise à travers la planète. Ce sont désormais les événements en Europe et au Japon qu’il court afin de donner envie aux gens d’autres continents de venir visiter le Canada, le Québec, Rigaud, la Sucrerie de la Montagne...

tourisme2Que ce soit Tokyo, Caen, Genève, Martigny, Lausanne, Fribourg, Pierre présente toujours avec le même enthousiasme et la même passion ce côté traditionnel du Québec qui fait rêver nos amis européens et japonais, sans jamais toutefois tomber dans le cliché.

Pierre a l’habitude des voyages et il sait comment s’adapter à la personne à qui il parle. Il a assez d’authenticité pour rester lui-même et présenter son vrai visage, mais à la fois, il possède cette grande humilité et ce grand respect de l’autre pour être à même de l’écouter pour mieux le comprendre. C’est de cette façon qu’à peu près toutes les personnes qui rencontrent Pierre finissent par littéralement tisser un lien d’amitié fort et solide avec lui. Ces relations tissées serrées, on pourrait les comparer à sa fameuse ceinture fléchée qu’il porte tous les jours.

D’ailleurs, l’idée de son allure et de son habillement ne viennent pas d’une quelconque agence de marketing. La barbe et l’habillement traditionnel canadien-français, c’est une idée de Pierre et cela le représente lui avant tout. Comme nous avons déjà dit dans un précédent article, ce n’est pas un déguisement qu’il retire quand les clients quittent la cabane. C’est son habit de tous les jours.

Cela a commencé dans les années 1980, au moment où il bâtissait les maisonnettes d’antan pour l’hébergement des visiteurs qui désiraient dormir à la Sucrerie. Dans les grosses journées de travail, Pierre ne prenait pas toujours le temps de se raser. C’est à ce moment qu’il a eu l’idée de laisser pousser sa barbe, que « cela ferait un beau look pour la cabane ». Il a aussi ajouté les bretelles, la chemise en coton du temps de ses grands-parents, les bas de laine et les « knickers », le bonnet et la ceinture fléchée, symbole de la rébellion patriote de 1837 au Bas-Canada. C’est son identité qu’il met de l’avant ainsi afin d’affirmer qui il est et la fierté qu’il a d’être né au Québec, si riche en traditions.

C’est avec cette apparence que Pierre fait le tour du monde pour promouvoir les produits de l’érable et le Québec dans son ensemble. Il est d’ailleurs un représentant reconnu à la fois en Europe et au Japon et les liens qu’il y a tissés mènent aujourd’hui à des partenariats commerciaux dans le domaine de l’exportation de sirop d’érable et de ses produits dérivés.

On se surprend même à apprendre que dans certains pays, Pierre est encore plus connu qu’au Québec! Ce n’est pas peu dire!

Entouré d’une équipe formidable et dévouée, Pierre continue aujourd’hui de mettre de l’avant, avec son fils Stéfan, cette vision qu’il a de son entreprise et de la place qu’elle devrait occuper dans le Québec d’aujourd’hui.

Et il nous fait toujours rire lorsqu’il dit, en regardant au loin : « Sais-tu ce qui me différencie des autres? C’est ça : ... ». Et il regarde au loin… Et l’on se demande pourquoi il ne termine pas sa phrase… Et il finit par dire : « La vision! ».

Et cette belle relève familiale au sein de la Sucrerie de la Montagne est un joyau pour Pierre. Stéfan, un être chaleureux, au grand cœur, accueillant comme pas un, travaille aux côtés de son père dans la réussite de l’entreprise. Pour Pierre, c’est rassurant de voir cette relève qui amène de l’eau au moulin avec des idées nouvelles qui ont toujours le même but : faire vivre une expérience inoubliable à chacun des visiteurs de la Sucrerie de la Montagne.

D’ailleurs, nous parlerons de Stéfan lors d’un prochain article…